En mars, une mission gouvernementale a été mise en place mais son avancée a été stoppée en raison de la dissolution de l’Assemblée.
Le débat sur la soumission chimique relancé par le procès des viols de Mazan
Le procès des viols de Mazan a ravivé les discussions sur la soumission chimique, un sujet sur lequel travaillait la sénatrice Véronique Guillotin avant la dissolution de l’Assemblée nationale. A ce jour, les auditions n’ont pas repris. La sénatrice du Mouvement radical plaide pour que cette mission parlementaire soit relancée, soulignant l’importance de sensibiliser le grand public sur ce sujet méconnu.
Véronique Guillotin explique que le procès a mis en lumière la soumission chimique de façon médiatique, notamment en ce qui concerne les jeunes victimes de viols avec l’utilisation de drogues. Cependant, il ne faut pas oublier les cas de soumission chimique en milieu familial, comme celui évoqué lors du procès des viols de Mazan.
« Ça peut arriver à tout le monde, y compris à la maison »
Lors de ses premières auditions en collaboration avec Sandrine Josso, la députée MoDem de Loire-Atlantique, Véronique Guillotin a déjà entendu 14 victimes et proches de victimes, dont la fille de Gisèle Pelicot. Elle souligne l’importance de sensibiliser le public sur le fait que la soumission chimique peut toucher tout le monde, même au sein du foyer familial.
La sénatrice insiste sur la nécessité de former les professionnels de la santé, les forces de l’ordre et la justice pour mieux prendre en charge les victimes de ce type d’agression. Elle a déjà écrit au Premier ministre et rencontré Yaël Braun-Pivet pour faire avancer cette mission essentielle.
En somme, la lutte contre la soumission chimique et la sensibilisation du public sur ce phénomène demeurent des priorités pour Véronique Guillotin, qui souhaite voir cette mission parlementaire être relancée dans les plus brefs délais.
Source de l’article : Francetvinfo