Fatima, une mère de famille, a récemment fait une découverte choquante : ses jumeaux étaient visibles sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, on pouvait apercevoir son fils en train de pleurer, contraint de sauter à cloche-pied sous la supervision d’une animatrice. Profondément bouleversée par cette scène, Fatima a décidé de prendre les choses en main en annonçant son intention de porter plainte pour maltraitance. Cette révélation a suscité l’indignation et l’inquiétude de nombreux internautes, soucieux du bien-être des enfants et de la nécessité de protéger leur intégrité.
La réaction de la mairie de Marseille
La mairie de Marseille a réagi avec fermeté après la diffusion de vidéos montrant des enfants victimes de maltraitances dans un centre de loisirs du 8e arrondissement. Qualifiant les faits de « particulièrement graves », la municipalité a décidé de fermer immédiatement le centre en question. Une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner les enfants et leurs familles, tandis que la Direction départementale de la jeunesse et des sports a été saisie pour mener une enquête sur tous les autres sites gérés par le même organisme à Marseille.
La découverte choquante d’une mère
Tout a commencé avec le témoignage bouleversant d’une maman, Fatima, qui a découvert que ses jumeaux de 5 ans étaient filmés sans autorisation dans ce centre de loisirs. Alertée par l’un de ses abonnés sur les réseaux sociaux, elle a pris connaissance des vidéos où ses enfants étaient mis en scène, sans son consentement. Profondément choquée, elle a partagé son indignation sur Instagram, en dénonçant le comportement des animateurs.
Sur les vidéos, on peut voir les enfants contraints de dire des gros mots, humiliés et punis de manière inappropriée. Fatima décrit la détresse de son fils, contraint de sauter à cloche-pied en pleurs, alors que l’animatrice le force à continuer malgré sa douleur. Elle dénonce un comportement humiliant envers les enfants, et prévoit de porter plainte pour maltraitance et diffusion d’images sans son autorisation.
Les suites de l’affaire
Fatima a pu échanger avec la directrice du centre de loisirs incriminé, qui a identifié les personnes responsables des vidéos et les a licenciées. Deux autres animateurs ont également été écartés suite à l’enquête menée par les mamans concernées. Le centre de loisirs a été fermé et les enfants inscrits seront accueillis dans d’autres structures à Marseille.
La mère de famille appelle à une vigilance accrue de la part des responsables des structures d’accueil pour éviter de tels drames à l’avenir. Elle souligne l’importance du recrutement, de la formation et de la mise en place de règles strictes pour assurer la sécurité des enfants. Les parents redoutent également que d’autres faits, potentiellement plus graves, ne refassent surface, notamment en raison de la présence de certains animateurs au sein de l’établissement durant l’année scolaire.
Source de l’article : Francetvinfo