Nouvelle norme européenne GSR2 : Sécurité obligatoire pour voitures neuves

Automobile : que va changer la nouvelle norme de sécurité européenne "GSR2" pour les voitures ?
          Des options de sécurité, comme le limiteur de vitesse intelligent ou la prédisposition antidémarrage éthylométrique, sont désormais obligatoires pour toutes les nouvelles voitures vendues dans l'Union Européenne.

Toutes les nouvelles voitures vendues dans l’Union Européenne doivent désormais être équipées de dispositifs de sécurité tels que le limiteur de vitesse intelligent ou la prédisposition antidémarrage éthylométrique. Ces mesures visent à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes. Ces nouvelles réglementations obligatoires sont mises en place pour protéger les conducteurs, les passagers et les autres usagers de la route. Cela marque une avancée importante dans la lutte contre les dangers de la circulation et démontre l’engagement de l’Union Européenne pour rendre les routes plus sûres pour tous.

La nouvelle réglementation européenne de sécurité pour les voitures neuves

La nouvelle réglementation européenne de sécurité, appelée « GSR2 » pour « General Safety Regulation », est entrée en vigueur le samedi 7 juillet dans l’Union européenne. Cette réglementation s’applique à toutes les voitures neuves vendues dans l’UE et vise à améliorer la sécurité des conducteurs et des passagers.

Les constructeurs automobiles doivent désormais équiper tous leurs modèles de différentes options obligatoires, telles que la détection de la somnolence et de l’attention, le freinage d’urgence autonome, la prédisposition antidémarrage éthylométrique, l’alerte concernant la perte d’attention ou de somnolence, le limiteur de vitesse intelligent, la détection d’obstacles en marche arrière, le signal d’arrêt d’urgence et le système de surveillance de la pression des pneus (TPMS).

Une incidence sur les prix, surtout pour les véhicules d’entrée de gamme

Il est difficile d’estimer précisément le coût des nouveaux équipements de sécurité, dont la plupart des modèles moyen et haut de gamme étaient déjà pourvus. Cependant, l’ajout d’un simple capteur supplémentaire peut remplir plusieurs fonctions, selon les spécialistes du secteur. Pour les petits modèles d’entrée de gamme, le coût supplémentaire est estimé à quelques centaines d’euros.

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Des marques comme Dacia ont dû prendre en compte ces nouvelles normes. La marque à bas coût du groupe Renault a lancé la troisième génération du SUV Duster avant l’entrée en vigueur de la réglementation, car il aurait été trop coûteux et complexe techniquement d’équiper la deuxième génération sortie en 2018. Renault et Stellantis, deux grands groupes français, ont réussi à homologuer tous leurs modèles à temps.

Des avis partagés sur les nouvelles technologies

Cette nouvelle réglementation, qui vise à améliorer la sécurité routière, ne fait cependant pas l’unanimité. Certains, comme Pierre Chasseray de l’association 40 millions d’automobilistes, soulignent que l’ajout de ces outils de sécurité augmente la probabilité de panne des véhicules modernes, notamment électriques.

Le coût de ces nouveaux outils est également en question, certains étant jugés indispensables tandis que d’autres sont considérés comme superflus. Pierre Chasseray reconnaît cependant l’importance de certaines technologies électroniques déjà présentes, telles que l’ESP (Electronic Stability Program) et l’ABS, mais remet en question l’intérêt d’installer une « boîte noire » pour enregistrer les données du véhicule.

Source de l’article : Francetvinfo

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